En parlant de webcomics…. Je vois dans les yeux de certains et certaines d’entre vous perler la larme d’émotion de ceux qui ne se sont pas tout à fait remis de la fin de Tea House. Je comprends votre douleurs, mes biens chers frères mes bien chères sœurs : dieu que l’épreuve fut grande ! Car enfin, où allions-nous trouver notre pain quotidien, notre ration de beaux jeunes hommes qui se fouillent le popotin tout en essayant de faire semblant de ne pas tomber amoureux-même-si-on-sait-bien-que-c’est-tout-à-fait-faux-ils-sont-fait-l’un-pour-l’autre ?? Sans parler des jeunes filles (de joie) qui n’étaient pas en reste ! En plus, Tea House, c’était un double plaisir des yeux, avec ces planches à la colorisation soignée et ces graphismes victoriens du plus bel effet….. *larmes de désespoir de la masse des fangirls*
Or, donc, vous étiez plongés dans d’obscurs abîmes de désespoir et de manque flagrant de choses à lire….. Squee vole à votre secours avec une trouvaille lumineuse ! ……enfin lumineuse, ça se passe beaucoup de nuit, mais… bref.
Purpurea s’inscrit dans la lignée de Tea House, d’une certaine façon. Signé par Vèna et Xelessia, le webcomic est doté d’un graphisme d’inspiration manga mais influencé assez clairement par la tradition européenne, et se lit en anglais ou en italien (Squee vous aide à réviser votre bac, on est sympas, hein ? :D) et est gratuitement accessible en ligne. Ouip, même les scènes un peu crues. Le rythme peut parfois être erratique (1 MAJ tous les 10 jours approximativement), on conseille donc de ne passer qu’une fois de temps en temps pour lire toutes les mises à jour d’un coup.
Purpurea s’inscrit dans la lignée de Tea House, d’une certaine façon. Signé par Vèna et Xelessia, le webcomic est doté d’un graphisme d’inspiration manga mais influencé assez clairement par la tradition européenne, et se lit en anglais ou en italien (Squee vous aide à réviser votre bac, on est sympas, hein ? :D) et est gratuitement accessible en ligne. Ouip, même les scènes un peu crues. Le rythme peut parfois être erratique (1 MAJ tous les 10 jours approximativement), on conseille donc de ne passer qu’une fois de temps en temps pour lire toutes les mises à jour d’un coup.
Pour une fois, il n’est ici question ni du Japon ni des USA : non, dans Purpurea, on s’envole pour l’Italie, et plus précisément la Toscane. Enfin une Italie légèrement différente de l’image qu’on nous vend dans les brochures touristiques, puisqu’on va graviter autour de clans de vampires, et non, je ne parle pas d’une immersion dans un cabinet de notaires. L’histoire se concentre autour de deux métropoles aux mains de nos amis à quenottes, et suit les déboires de clans de vampires aux profils très distincts : d’une part Pise, où de jeunes vampires rebelles magouillent du trafic de drogue en essayant d’échapper à un policier charismatique et décidé à leur mettre le grappin dessus ; d’autre part Lucques, hébergeant des familles plus anciennes, inféodées aux familles dominantes basées à Florence. Les vampires des deux factions s’opposent régulièrement, dans des luttes violentes, mais dans le contexte de Purpurea, les deux villes vont être touchées par une série de morts suspectes, qui vont bientôt affecter la vie de certains de nos protagonistes….
Etant donné le contexte, vous l’aurez deviné, Purpurea s’illustre par sa noirceur, sa violence et son côté sanglant transparaissant régulièrement, mais aussi par la coolitude classieuse de ses personnages ; ces messieurs sont dotés de caractères bien trempés et de pouvoirs spécifiques, dont la découverte au fil des pages contribue grandement au plaisir de la lecture. La galerie de personnages proposés se révèle d’ailleurs importante ; gageons que vous trouverez rapidement votre bonheur parmi les gugus à quenottes et les pairings proposés (si vous vous interrogez, sachez que pour ma part, j’ai une préférence pour le binôme Izaak-Connor ; sisi, binôme, j’ose vraiment pas parler de pairing à ce stade de relations *grimace*). Malgré quelques maladresses en début de récit qui disparaissent rapidement, le dessin est agréable, et convient particulièrement bien à une fresque vampire yaoi, mélant action et lemon (on s’attendrait presque à ce que les Japonais leur proposent un contrat vu la qualité professionnelle du comics proposé).
Attention néanmoins, Purpurea pêche parfois par ses processus narratifs. S’inscrivant dans un contexte préexistant et connu des créatrices, elles ne prennent pas forcément le temps d’en présenter en détails les secrets et le fonctionnement : cependant, les amateurs de JDR et en particulier de Vampires – la Mascarade ou de Werewolf ne devraient pas être totalement perdus, et les autres s’approprieront l’ambiance à défaut de percevoir les subtilités des luttes intestines qui nous sont présentées (…..bref, suffira de se concentrer sur les pages de cul, quoi). L’histoire se décompose en multiples storylines, ce qui contribue à la richesse de l’univers mais peut perdre le lecteur et ne permet pas de découvrir chaque personnage de façon détaillée, ce qui peut s’avérer frustrant : ce mode de narration est à mon humble avis une conséquence directe des origines de l’intrigue de Purpurea, découlant d’un JDR auxquelles ont participé les créatrices. Je vous conseille de vous attacher à un personnage en particulier, et de suivre ses apparitions en survolant l’archive, puis de passer à un autre personnage et ainsi de suite.
Dernier avertissement : ……contrairement à Tea House, vous ne trouverez pas de personnages féminins dans Purpurea. ……..enfin si, vous en trouverez, mais leur durée de vie est très très très limitée. Et malheureusement, les amatrices de yuri devront passer leur chemin sur cette lecture (pardooooon, on se rattrapera le mois prochain !!).
Malgré ces bémols, une belle lecture à déguster au soleil, en savourant une glace, sans se prendre la tête ni risquer de croiser un suceur (de sang).
Extraits pour se donner une idée :
Exemples de graphisme :
Exemples de planches du webcomic :
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