samedi 19 octobre 2013

5 à 7 raté avec Eeks de @FanzineThema (2/3)

Avez-vous aimé la première partie de cette interview, mes chatons ?
Autant vous dire que moi, j'ai adoré à être face à Monsieur Canon Eeks. Charmant, agréable et autant vous dire que j'ai pris mon pied à faire cet entretien.

Mais arrêtons de vous faire languir, voici la suite.


- Dis-moi, où est-ce que tu trouves ton inspiration ?
Des heures et des heures passées à mater du porno!
Non, plus sérieusement, l'inspiration me vient beaucoup du cinéma, des séries tv, des reportages. En fait, j'aime bien reprendre les genres très "caractéristiques" comme les films d'aventures, d'espionnage, de fantômes, de science-fiction... d'une certaine manière, j'aime bien reprendre et détourner les films qui ont marqué ma jeunesse, comme c'est le cas par exemple avec les Indiana Jones, qui ont évidemment une grande influence sur mon personnage d'Adam Carville.
Les jeux vidéos ont aussi une certaine importance dans mon inspiration, même si je ne suis pas un gros gamer, pas le temps!
Enfin, l'inspiration me vient aussi en regardant le travail des autres dessinateurs, pas forcément des auteurs de yaoi ou de bara, d'ailleurs, mais aussi ce que font des auteurs plus "traditionnels"

- Est-ce qu'il y a quelque chose que tu refuses d'écrire par principe ou est-ce que tu ne te poses aucune limite ?
Il y a peu de choses que je refuserais de dessiner, mais ce qui est clair, c'est que je n'ai aucune envie de dessiner du shota ou du guro (NdR : le guro est un mélange assez extrême entre le gorn et le porn), ce sont vraiment deux choses qui déjà ne m'attirent pas du tout à regarder, donc imaginer dessiner ce genre de choses, c'est même pas la peine.
Au niveau des scènes de cul en elles-mêmes, y'a peu de choses qui me rebutent, même les choses assez hard, en fait, je trouve ça intéressant de contextualiser dans des histoires certains trips, comme le bondage ou les godes, par exemple, qui n’apparaîtrait pas vraiment de manière scénarisée dans les films X. Et du coup, c'est aussi intéressant de voir la différence de traitement et de rendu entre une scène avec de vrais acteurs, et une scène dessinée.
Après, il y a certaines choses, qui, sans être un refus catégorique comme ce que j'ai cité plus haut, m'interrogent, sans savoir si je le ferai ou non: le fait que certains personnages soient mineurs, genre 15/17 ans, ou des rapports entre personnages d'une même famille. C'est quelque chose d'assez courant, on voit beaucoup de relation père/fils, entre frères (jumeaux ou non), etc... les exemples ne manquent pas, mais à ce niveau là, j'ai encore quelques scrupules à oser ces sujets.

- Pourquoi avoir choisi comme "label" le Bara, et pas simplement "homo-érotisme", par exemple, ou autre chose ?
Ben en fait, je n'ai pas du tout choisi le "label" Bara, je suis un peu étiqueté en tant que tel, sans doute parce que ce que je fais s'approche plus du Bara que du Yaoi, mais je ne me considère pas comme un auteur Bara à proprement parlé. Je dessine des BD de culs homo, mais ce n'est pas exactement du bara non plus. Je pense qu'on pourrait plus parler de Bara chez quelqu'un dont le trait serait plus typiquement "japonais", ce qui n'est pas totalement mon cas.


Vous avez aimé cette deuxième partie ? Moi aussi.
Rassurez-vous, ça commence à se voir sérieusement dans la troisième partie. J'attends avec impatience vos retours.

A la semaine prochaine, mes petits chats...

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